Souffrant depuis une vingtaine d’année d’un mal de dos chronique et causants des douleurs persistantes et aggravantes au fil du temps, je suis reconnue invalide de deuxième catégorie.
Cette souffrance permanente à fini par impacter mon moral de façon significative et c’est la raison pour laquelle je suis suivie par un psychiatre. Récemment ce dernier à considéré que mon état ayant sérieusement empiré depuis mon accident de voiture du 17 aout 2022, un séjour dans un établissement de soins spécialisé me serait d’un grand secours et c’est la raison pour laquelle il m’a conseillé la clinique de la Bastide à Callian (83440).
Sur la brochure cet établissement se présente comme un havre de paix où les patients sont pris en charge avec considération et un engagement total. Leur charte précise même :
- La personne hospitalisée participe au choix thérapeutique qui la concerne...
- La Personne hospitalisée est traitée avec égards.
- Toute personne dispose du droit d’être entendue par un responsable de l’établissement, pour exprimer ses griefs et demander réparation des préjudices subis.
Dans le paragraphe énonçant les droits du patient il est précisé :
- Les équipes s’engagent à prendre en soin votre douleur... La douleur n’est pas une fatalité, elle se préviens et se traite...
Je vous laisse seul(e) Juge.
Dès mon premier jour le médecin traitant le docteur Estienne Cyril m’a infligé un régime sans gluten, alors que comme je lui en ait fait la remarque, jamais je n’ai été diagnostiquée allergique au gluten. J’ai dû subir ce régime qui ne ma pour le moins pas réussi, pendant six jours avant d’être entendu.
Il m’a également promis une prise de sang qui ne m’a jamais été faite parce qu’il à oublier d’en faire l’ordonnance. Lorsque lors de ma seconde visite, je lui en ai fait la remarque, il m’a traité de menteuse. Traitée avec égards, vraiment ?
C’est sans doute normal qu’il soit impossible de trouver une écoute de la part d’un responsable dans cet établissement. Soit parce qu’il est impossible d’obtenir une entrevue, soit parce que votre interlocuteur ne vous accord aucun crédit.
Alors que je me plaignais à une infirmière d’avoir mal au dos à cause de mon matelas, cette dernière m’a répondu : « Ici on n’est pas dans un centre anti-douleurs »
Ma chambre étant mal chauffée et exposée au Nord, j’ai demandé à être transféré dans une chambre mieux exposée ou mieux chauffée. L’intendante Anaïs m’en a proposé une plus froide et encore plus sombre.
La Psychiatre Docteur Belllman m’a diagnostiqué bipolaire après seulement cinq minutes d’entretien et alors qu’aucun de ces prédécesseurs n’est jamais conclu à ce diagnostic et elle m’a prescrit un anti-douleur Izalgi dont pourtant je lui avais fait savoir que j’avais déjà pris ces molécules et que l’effet fut contre performant. Elle m’a aussi prescrit du Prozac, qui a causé chez moi de la tachycardie et une tension de 16/9 alors que je n’ai jamais fait d’hypertension.
Je passe rapidement sur le spa mal chauffé, soi-disant pour lutter contre les bactéries ou le compte rendu à l’adresse de mon psychiatre, griffonné par la psychiatre sur une feuille de papier libre. J’ai quitté cet établissement en ayant écourté mon séjour d’une semaine, plus démoralisée que lorsque j’y suis entrée avec en prime une mycose de la langue et de l’œsophage.
En fait de havre de paix et lieu de soin, le stress ajouté par le peu de considération de l’équipe dirigeante et des soignants n’a pu qu’aggraver mon état pendant mon séjour.
Le seul point positif étant que je commence à me sentir un enfin moins angoissée une fois de retour chez moi.