Je me permets, en ce jour, d’exposer ici les faits qui se sont produits, afin que nous soyons les derniers à vivre une telle situation.
En effet, ce jour-là, l’un des médecins de la clinique des Côtes du Rhône a pris en charge une personne atteinte d’un cancer de l’estomac, âgée de plus de 80 ans. À cause de ce cancer, elle avait perdu beaucoup de sang, et nécessitait donc une prise en charge rapide et efficace afin de recevoir une transfusion sanguine compatible.
Quelle ne fut pas notre stupeur lorsque le médecin en charge de ma grand-mère refusa de la transfuser, alors qu’il restait deux poches de sang disponibles. Il a justifié son refus en expliquant qu’il préférait conserver ces poches en cas d’urgence, notamment dans le cadre où un patient aurait pû arriver avec une artère sectionnée, et qu’il ne pouvait se permettre d’en commander davantage à l'organisme assurant la livraison de sang , bien qu’il ait la capacité de fournir du sang à la clinique dans le cadre d'une urgence qui se compte en heure.
De plus, il nous a informés qu’il ne restait que 48 heures à vivre à ma grand-mère si elle n’était pas transfusée. Nous avons donc été contraints de la transférer dans un autre établissement, qui l’a immédiatement prise en charge, dans des conditions bien meilleures.
Je suis conscient que le personnel médical est surmené et que les moyens manquent, certes, mais le manque de professionnalisme dont nous avons été témoins, ainsi que cette situation de non-assistance à personne en danger, sont inadmissibles. Nous serons si nécessaire engager les procédures nécessaires pour que cela ne se reproduise plus.
M. Demolder