SUITTE .. MAX.STIF :
Différentes pathologies peuvent êtres prises en compte à la Bastide. Ce qui est surtout à retenir c'est la bienveillance et la gentillesse du personnel qu'il soit hospitalier ou administratif. Ici il y a toujours une oreille pour vous écouter à toute heure du jour ou de la nuit (petite pensée pour mes infirmières préférées). En effet le personnel réduit au stricte minimum se démène à joindre les deux bouts sur le terrain et font de leur mieux. Toute fois un certain manque de pragmatisme semblerait avoir été observé au niveau de certains membres du petit personnel intellectuellement limités dénués de tout esprit d’initiative et de tout discernement, et des médecins très procédurier. Cela au détriment du bien être individuel de certains curistes, chacun étant différent. Il est dommage d’avoir constaté que certaines infirmières font du zèle et portent leur attention d’avantage sur les caméras de surveillance pour veiller à ce que les « pauvres bénéficiaires de la CMU » du Hameau ne se mélangent pas eaux « riches de la Bastide » en leur locaux. Mais également pour se régaler du reality show grandeur nature que leur offre le système de surveillance en leur permettant de s’immiscer dans l’intimité des patients (qui certes enfreignent les règles par moment et se rendent chez d’autres patients) tout en fantasmant par extrapolation sur ce qu’il pourrait bien se passer à huit clos dans la chambre alors que la plupart du temps le « riche de la bastide » offre simplement un café au « pauvre du hameau » qui devrait avoir à le payer. Cela plutôt que de focaliser sur le bien être psychique et psychologique spécifique à chaque individu comme il est promis dans la brochure de l’établissement se revendiquant être « humain ». En effet, lors de mon séjour, des personnes en dénutrition ont séjourné à la Bastide et ne sont pas parvenu ne serait-ce qu’à stopper leur perte de poids en raison d’une gestion des régimes quasi-inexistante. Un autre patient ayant contracté une infection a été négligé 48H en raison de l’absence du médecin généraliste (contravention à Article L.1112-4 du code de la santé publique). La liste de ces inepties est longue et remet gravement en cause la compétence de certains membres du personnel ainsi que le sérieux de la direction de l’établissement qui n’excelle qu’en une chose : la performance financière ! car oui, dans ces conditions l’établissement ne peut être que rentable.
Les repas sont pour être objectif et sans jugement de valeur, de qualité « cantine des collèges », les rations sont standards pour tous les patients, qu’ils aient 18 ou 81 ans, qu’ils soient sportifs ou cardiaques. Il est néanmoins possible d’obtenir quelques ajustements dans la mesure du possible et si cela ne coute pas trop cher. Mais la démarche est fastidieuse, et le patient, qu’il soit bipolaire en phase dépressive, dépressif, ou anorexique, devra faire preuve d’acharnement et de détermination jusqu’à ce que son besoin soit pris en compte. Les prescriptions spécifiques (menu sportif, sans sel, sans sucre, etc) sont notifiées soit par les médecins ou les patients eux même au personnel habilité dont l’aptitude à cette gestion laisse à douter, celles-ci étant difficilement prises en compte. Cela semblerait provenir de la perte des Post-It faisant objet de support pour le personnel, et du manque de compétence de la cuisine qui ne semble ne pas avoir de notion nutritive confondant glucides et protéines. Nous sommes loin de l’équipe de nutritionnistes promise par le site internet. Cette structure est entourée de champs qui potentiellement pourraient approvisionner la clinique en produits locaux de qualité. Or les produits de la cantine sont low cost, industriels, sans saveur, et mal cuisinés.
Les chambres ont ceci d'agréables qu'elles sont aménagées comme de vrai chambres. Bien que force est de constater au vu des finitions que leur construction est le résultat d’entreprises certes sans aucun doute compétitives, mais peu compétentes et négligentes.