Ici pour justifier un accueil lamentable on affirme haut et fort : Ici, c’est « privé »
Après de multiples et, très longues tentatives d'appels sur un numéro surtaxé, je me suis déplacé dans ce "cabinet" pour recevoir un accueil lamentable : jamais au cours de mon existence je n'ai reçu pareil accueil d'un "médecin"
Accueil déplorable donc, reçu d’un "médecin" qui s’adresse au patient sur un ton parfaitement dédaigneux, suffisant et, hautain.
Même malade et, en quête de soins, j’ai préféré quitter ce « cabinet » qui se justifie en affirmant haut et fort : qu'ici "c'est privé". Difficilement acceptable venant de professionnels de la santé. On oublie juste que c'est la collectivité qui paye au moyen de la Sécu.
J'ai vu les rendez vous s'enchaîner à un rythme effréné : il faut bien l'admettre, au moins la consultation est bien plus rapide que la prise en charge téléphonique : c'est vite expédié, la "consultation" ne dure que quelques minutes..
J'ai tenté ensuite d'obtenir explications au téléphone on m'a répondu d'un ton tout aussi méprisant qu'ici "c'était privé"et, pour justifier l'absence de réponse aux appels surtaxés qu'on était "débordé" : pas étonnant vu le rythme infligé aux "consultations".
Ici, c'est donc "privé", ça veut dire qu'on enchaîne les rendez vous à un rythme dingue, qu'ion vous laisse lanterner au téléphone sur des lignes surtaxées et, quand enfin vous avez quelqu'un au bout du fil et que vous tentez d'obtenir des explications : on vous raccroche au nez !
Ici donc ce n'est pas le sort du malade qui préoccupe un "médecin" suffisant et hautain mais le chiffre d'affaire.
Ici donc, on cherche juste à faire du fric sur le dos des personnes en quête de soins le tout en étant méprisant :
Mais on vous prévient ici c'est "privé" !
Pitoyable.
N.B. J'ai aussi relevé un petit détail charmant. Le "cabinet" est conçu à la manière d'un entre-sort semblable a ceux que l'on peut trouver dans les fêtes foraines : On entre par une porte et, on en sort par une autre sans jamais croiser les autres clients (on ne peut plus parler de patients :on vous le dit ici, on est dans le PRIVE !). On a le souci du détail dans le "privé" : On fait tout pour que les patients ne voient pas la tête déconfite des clients à la sortie de cette hideuse "consultation". Mais, il faut le souligner, un forain vous accueillerai plus aimablement. A la sortie de son ente-sort vous auriez le sourire.